PIERRE OLIVIER
MEDECIN
HOMEOPATHE
ACUPUNCTEUR
médecine des 4 éléments/ partie 3
Partie 3: Homme, Déséquilibre
Qu’appelle-t-on déséquilibre ?
- Prenons l’exemple d’une balance. Elle est équilibrée lorsque 2 masses de même poids, placées de par et d’autre du fléau la laisse à l’horizontal (niveau 0). Si une des 2 masses change de volume, en excès de quantité ou perd de son volume (insuffisance), le fléau de la balance est déplacé soit vers la masse la plus lourde (c’est l’excès), soit de l’autre côté si cette même masse est en insuffisance. Donc un déséquilibre nait à partir d’un excès ou d’une insuffisance. La médecine des 4 éléments intègre ces 2 notions pour définir pour chacun des ces éléments, des caractéristiques qui permettent déjà un diagnostic (qui sera ensuite confirmé par la prise des pouls et l’étude de la langue):
- C’est l’excès ou l’insuffisance de la terre, de l’eau (ou du sang), du feu digestif, du vent. On a donc ainsi 8 tableaux : 4 pour l’excès (1 excès de la terre, 1 excès du sang, un excès de feu digestif, 1 excès de vent), 4 pour l’insuffisance (1 insuffisance de la terre, 1 insuffisance de sang, 1 insuffisance de feu digestif et une insuffisance de vent). Il faudra ensuite placer ces 4 excès et ces 4 insuffisances, les uns par rapport aux autres (c’est la fonctionnalité) pour étudier chaque excès ou chaque insuffisance d’un élément par rapport aux 3 autres en sachant que l’excès d’un élément engendre à la longue une insuffisance de ce même élément et qu’une insuffisance d’un élément engendre des réactions d’excès des autres éléments selon un mode de fonctionnement qui doit rester compatible avec la vie sinon c’est la mort.
Ce fonctionnement, où rien n’est absolu mais où tout est duel*, est donc à la base du vivant. Il sera intégré puis synthétisé sous la forme d’un tableau général dont nous verrons qu’il est la base de traitement de la médecine énergétique grâce aux 4 éléments.
Duel *: se dit d’une notion qui contient en son sein : tout et son contraire. Ainsi la vie est duelle car elle s’oppose à la mort et, en même temps, elle ne peut se définir qu’à partir de la mort.
